Analyse du jour

Un procès sans preuves pour exclure un opposant politique : L'indignation de la diaspora congolaise

Dans une lettre ouverte percutante datée du 31 août 2025, le Professeur Ikanga Ngozi za Kyongo, président interfédéral de la NOGEC des Amériques, lance un cri d’alarme depuis Washington D.C.. Son texte, intitulé « Lecture des signes des temps », dépeint un tableau sombre de la République démocratique du Congo, gangrénée par la corruption et une justice manipulée.

Un procès emblématique de l’injustice

Au cœur des préoccupations du professeur se trouve un procès qu’il qualifie de « juridiquement démuni de tout sens ». Selon lui, ce processus judiciaire, qui serait un « complot sciemment ourdi par d’éminents haineux », a pour unique but d’écarter un individu de la scène politique. Le document insiste sur le fait que les véritables coupables des détournements sont connus et que certains se trouvent même au sein de la cour. Cette « justice perverse » est, pour l’auteur, une injustice qui entrave le développement du pays.

Le professeur déplore l’utilisation de préceptes fallacieux pour un verdict complaisant, soulignant que de telles actions « abusent de la patience du peuple déjà misérable ». Il met en garde contre les « signes des temps », appelant à une conscience incorruptible avant de prendre des décisions fondées sur de fausses allégations.

La jeunesse congolaise, victime d’un système corrompu

Le Professeur Ikanga met en lumière la souffrance d’une jeunesse diplômée mais au chômage, victime de l’avarice de dirigeants qui occupent leurs postes depuis des décennies. Il déplore que des diplômes universitaires ne mènent qu’au « royaume des sans emplois », tandis que les enfants des « gourmands » sont salariés sans même travailler.

L’analyse de la NOGEC ne se limite pas au système judiciaire. Elle dénonce également un système politique où les dirigeants, décrits comme des « fossoyeurs de la nation », s’accrochent à leurs postes depuis des décennies. Cette situation a des conséquences dévastatrices sur la jeunesse. Le document met en lumière une réalité poignante où l’obtention d’un diplôme universitaire équivaut à un accès au « royaume des sans emplois ».

Les élites au pouvoir sont accusées d’une gourmandise sans fin, où leurs propres enfants bénéficient de salaires sans même travailler, alimentant ainsi une organisation qui « saigne le pays ». Face à ce constat, le Professeur Ikanga lance un appel simple, mais puissant : il demande à ces dirigeants d’abandonner leurs postes au profit de la jeunesse, pour bâtir un « Congo millénaire » fondé sur la justice sociale et l’équité.

Un appel à l’innovation et à la vertu pour l’émergence

Le document de la NOGEC est un plaidoyer passionné pour un changement de cap en RDC. Le pays est décrit comme étant pris en otage, et ses dirigeants ne seraient, selon l’auteur, « même pas de véritables Congolais ». Le texte rejette l’oligarchie, la corruption, et l’impunité, appelant à l’avènement d’une nouvelle ère où la gouvernance est synonyme d’innovation et de vision nouvelle. L’objectif est de bâtir un pays « émergent, fiable et viable », où la défense de la RDC contre toute « antivaleur » est une priorité pour le développement de la nation.

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