Les Chefs de Division du Sud-Kivu demandent justice au Président Tshisekedi

Les Chefs de Division Provinciale du Sud-Kivu, actuellement en mission temporaire de délocalisation de l’administration publique à Uvira, lancent un cri d’alarme aux plus hautes autorités nationales et provinciales. Réunis dans le cadre de la volonté du gouvernement de rapprocher l’administration des citoyens, ces cadres dénoncent vigoureusement une « campagne organisée et persistante » visant à déstabiliser les institutions et à salir leur honneur.
Une Mission Patriotique Instrumentalisée
Sur les 15 Chefs de Division présents à Uvira, 12 affirment être les cibles d’actes graves et répétés. Selon leur déclaration, ces actions prennent la forme de dénonciations calomnieuses, d’imputations dommageables, de faux bruits, de chantage et de menaces, tous jugés « sans fondement ».
Les fonctionnaires se disent « apolitiques, engagés uniquement au service de l’État » et soutiennent que leur présence à Uvira est un « devoir républicain ». Ils estiment que cette mission patriotique est aujourd’hui instrumentalisée par des « ennemis de la République » cherchant à se venger de leur loyauté. « Nous sommes venus à Uvira par devoir républicain, pour répondre à l’appel du Gouvernement visant à rapprocher l’administration des citoyens. Et pourtant, cette mission patriotique est aujourd’hui instrumentalisée par des ennemis de la République, qui cherchent à se venger de notre loyauté en nous exposant à la haine, à la manipulation et à la diffamation. »
Des Actes qualifiés d’Infractions Pénales
Les cadres mettent en lumière le caractère pénal de ces actes, citant plusieurs articles du Code pénal congolais, notamment :
- Article 74 : Propagation de faux bruits troublant la paix publique.
- Article 74 bis : Dénonciation calomnieuse.
- Article 78 : Imputation dommageable portant atteinte à l’honneur.
Ils affirment être victimes d’une « guerre sournoise » menée par ceux qui veulent affaiblir l’État, leur ciblage étant une conséquence de leur « refus de trahir la République ».
Appel Urgent à la Protection et à la Sanction
Face à cette situation, les Chefs de Division adressent un S.O.S à plusieurs hautes personnalités, dont le Président de la République, le Premier Ministre, le Ministre de la Fonction Publique, et le Gouverneur de Province.
Ils exigent des mesures urgentes pour :
- Protéger les cadres patriotes contre les représailles.
- Sanctionner les auteurs de ces actes malveillants.
- Préserver la stabilité de l’administration publique.
- Restaurer la dignité des fonctionnaires injustement attaqués.
Malgré cette pression, les cadres concluent par un message de résilience et de détermination : « Nous ne céderons pas. Nous restons debout, unis, et déterminés à servir la Nation. » L’administration publique du Sud-Kivu se trouve désormais au centre d’une tension inédite, exigeant une intervention rapide des autorités pour garantir l’ordre et la continuité de l’État dans la province.