Grâce au CICR, la source de Mulehe renaît et garantit de nouveau l'eau potable à Bukavu

Après six mois de pénurie, les habitants de la commune de Kadutu, à Bukavu, peuvent enfin espérer revoir l’eau de la source naturelle de Mulehe couler dans leurs robinets. Des travaux de réhabilitation majeurs sont en cours pour remettre en service cette source vitale, une initiative financée par le Comité International de la Croix-Rouge (CICR).
La source de Mulehe, qui alimente plusieurs quartiers de l’axe Buholo, avait cessé de fonctionner il y a six mois, privant ainsi des milliers d’abonnés de la REGIDESO d’eau potable. La cause principale : l’invasion du site de captage par des constructions non autorisées, menaçant la qualité de l’eau et le bon fonctionnement de l’infrastructure.

C’est pour remédier à cette situation que des travaux de génie civil ont été lancés. Ces derniers consistent en une protection du périmètre de la source contre toute nouvelle construction illégale. Le chantier, d’une durée estimée à un mois, permettra de sécuriser le site et de garantir que l’eau distribuée soit saine et potable pour les populations de Buholo 1er, 2, 3 et 4.
Le directeur administratif et financier de la REGIDESO Sud-Kivu, Timothée Twagiramungu, s’est rendu sur le chantier pour constater l’avancement des travaux, accompagné de Torrecheli Bazishula. Cette visite s’inscrit dans la volonté de la REGIDESO de s’assurer de la bonne marche du projet, particulièrement crucial en cette période de saison sèche où les besoins en eau sont accrus.
La REGIDESO a également profité de cette occasion pour lancer un appel aux autorités locales afin qu’elles procèdent à la libération des terres occupées à proximité de la source. Une étape jugée indispensable pour garantir une eau de qualité et en quantité suffisante à long terme.
Selon Mudumbi Mweze, le directeur régional de la REGIDESO, la remise en service de ce site est une « valeur ajoutée à la détermination de la REGIDESO » de fournir de l’eau de qualité à ses abonnés de la commune de Kadutu. Une fois les travaux terminés, la population pourra de nouveau bénéficier d’un accès fiable à l’eau potable, un droit fondamental trop souvent bafoué.
Rédaction