Tout a commencé après le départ de ma sœur au Rwanda où elle est partie se réfugier quelques mois, seulement après son départ son ami a disparu aussi après une forte pression de la communauté quelque chose qui a attisé le feu. Il fallait sentir la lourdeur du problème ainsi que ses conséquences sur le reste des membres de la famille afin que je décider de briser le silence et se confier aux médias locaux pour dénoncer c’est fait qui met en danger non seulement les vies humaines mais également torpille en quelque sorte les libertés fondamentales des personnes

L’histoire a été mise à la disposition des medias en ligne ruzizilaplume grâce à un membre de la famille d’une des victimes de cette discrimination et qui a préféré garder l’anonymat. A elle d’ajouter que les faits se sont déroulé il y a quelques années dans la ville de Bukavu, au sud Kivu à l’est de la RDC. Ma grande soeur avec conscience et sans aucune préssion, avec toute liberté a décidé de faire son choix et orientation sexuelle. Cette attitude dérangeait certains membres de la famille mais sans faire trop des bruits. Par contre, issue d’une société extrêmement conservatrice, peu à peu son choix commencé à tordre certains esprits, jusqu’à affecter le ministère de ce fervent chrétien, qui a fini par se suicider.

Un rebondissement et non de moindre vient de nouveau d’être signalé dans ce dossier. Selon les informations à notre pocession, l’histoire a rebondi avec la disparition brisque il y a quelque mois de l’ex partenaire de ma Soeur exilée.

‹‹ La famille de la personne disparue s’est opposée dès le début et de fois de manière violente à la relation entre ma sœur et leur fille. Majeures et libres de prendre toute décision, elles avaient endurées avant le départ forcé de ma sœur suite aux allures criminelles que prenait déjà le fait ›› a-t-elle déclaré dans un entretien nous accordé

La raison qui me pousse à vous approcher et vous raconter cette histoire est non seulement le calvaire que traverse ma famille mais aussi cette torture psychologique qui ne nous permet pas de s’assurer d’un lendemain meilleur :  » juste après cette disparition, l’évidence est que la famille de l’ex copine à ma soeur ne cesse de nous enquiller croyant que nous y sommes pour quelque chose surtout ma mère vu qu’elle voyageait souvent avec ma soeur. Cette famille comptait nous drennes devant les instances judiciaires. Il fallait comprendre à quel degré notre mère était torturée moralement en apprenant que c’était ça le plan mis en place pour la faire avouer les choses qu’elle ne maîtrise même pas. Et surtout qu’il y a quelques mois notre père est décédé dans des circonstances inacceptables et douloureuses »

De quoi votre père souffrait-il?

Sans dire mot, larmes aux yeux, elle prend son temps et respire à fond pour nous répondre après :  » Avec la pression suite à sa position à l’église et des multiples critiques et défection de plusieurs de ses membres, après que tout la communauté a tourné le dos à mon père qu’on considère comme bon exemple pourtant sa fille et une lesbienne.

On peut avoir une idée sur de comment ton père se suicider ?

Il aurait pris des substances chimiques. Sans beaucoup détails, gênée et très dépaysée, elle nous demanda de tourner cette page et revenir sur la situation de leur mère: » Après cette révélation que notre mère sera arrêtée, Nous l’avons clandestinement dépêchée à Kinshasa avant qu’elle ne soit appréhendée par la justice » a-t-elle avouée à nos reporters A notre niveau nous étions sûrs que l’histoire s’arrêtera par là. Nous nous sommes trompés parce qu’ils sont allés très loin jusqu’à engager des services. Officiels ou pas mais ces services agissaient sous leurs ordres:

« Quand ils ont appris que notre mère s’est enfouie à Kinshasa, ils ont mobilisé des gros moyens pour se rassurer pas seulement de son arrestation mais cette fois-ci de sa disparition aussi pour se rassurer que la loi du talion a bel et bien était respectée. Un règlement de compte gratuit et fondé sur des faux soupçons pourtant notre maman n’y est pour rien. Je peux vous assurer que ma sœur là où elle est, depuis qu’elle est partie, elle n’a jamais fait un signe de vie, je vous assure, jamais pris contact avec son ex copine. Ma mère avait échappé à cette nouvelle tentative grâce à une vielle connaissance également proche de la famille de la disparue »

Notre père de son vivant, bien que serviteur de Dieu, il a travaillé comme commerçant, chose qui lui avait permis de nouer des bonnes relations avec certains étrangers précisément des rwandais, Burundais et kenyans. D’où nous nous sommes retrouvés à Kigali avec notre frère cadet parce que personne n’était plus rassuré à Bukavu. Après quelques années, nous avons cru que l’affaire était close et on pouvait revenir au pays mais quelques mois seulement après notre débarquement, les menaces reviennent. A force de rester longtemps au rwandais, personnellement j’avais suivi plusieurs formations qui m’ont poussées d’aller monter certains projets de développement dans notre village d’origine. Certainement avec notre maman. Une fois sur place, cette famille revienne encore avec le même dossier. Nous avons tenté de dénoncer l’affaire, mais personne ne nous a écoute. Avec l’insécurité dans notre village, nous avons cette fois-ci peu de chances pour s’en sortir. C’est devenu une histoire des personnes non autrement identifiées qui nous menacent pour le même motif. Qu’est-ce que nous avons fait du mal pour subir tout ça  » s’est-elle interrogée.

Nous en avons marre, plusieurs années déjà dans cette situation. Nous en avons marre. Veuillez nous aider. Nous mettre en contact avec ceux qui peuvent nous aider. Ceux qui peuvent nous épauler à surmonter et tourner définitivement cette page. Nous en avons marre.

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