Les violences sexuelles liées au conflit est un fléau qui ronge le monde entier et plus particulièrement la RDC. Des milliers des femmes en sont victimes dans la partie Est suite aux conflits armés interminables.

Selon Solange LWASHIGA de caucus des femmes au sud-Kivu, les violences faites à la femme sont devenues une arme de guerre en RDC. A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences en temps des conflits.

Elle a demandé au gouvernement congolais de tout faire pour éradiquer ce fléau et que la justice fasse son travail afin que tous les acteurs des violences répondent de leurs actes devant la justice.

A cette occasion, Solange LWASHIGA a également interpellé la communauté internationale à porter une véritable main forte au gouvernement congolais pour mater les différents mouvements rebelles actifs ; surtout dans la partie Est. Pour Elle, cette célébration leur permet de briser le silence. Quand on brise le silence c’est-à-dire on dénonce, on interpelle.

L’importance c’est de dire même si vous dormez dans des maisons, sachez qu’il y a des milliers des femmes, des filles en RDC qui ne respirent plus parce qu’elles sont tenues en esclavage, elles sont victimes de ces violences sexuelles et viol en particulier en temps de conflit et donc elles sont victimes doublement, triplement. La guerre les décime, les violences sexuelles sont imposées à ces femmes, à ces filles et donc la célébration c’est de dire les États doivent agir.

A titre de rappel la RDC ,surtout dans sa partie Est enregistre de plus en plus depuis deux décennies des cas de violences sexuelles. depuis 2015, les Nations-Unies ont instauré cette journée pour décourager et punir sévèrement les auteurs quelque soit leur statut social


Élie Bulambo

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