L’équipe de la division provinciale de la santé de la province du Sud-Kivu en collaboration avec l’UNICEF a organisé, samedi 25 novembre, un atelier de formation à l’intention des journalistes de la ville de Bukavu.
Cet atelier visait à renforcer les capacités de ces professionnels des médias et à les sensibiliser sur la prévention et la lutte contre le Monkeypox, anciennement “variole du singe”) qui est une maladie infectieuse qui se caractérise notamment par une éruption cutanée qui peut être isolée ou précédée ou accompagnée d’une fièvre ou de ganglions.
L’objectif était aussi d’échanger sur les « meilleures pratiques » en matière de couverture médiatique et de sensibilisation des populations sur la prévention contre la maladie à virus monkeypox, au regard des fortes résistances observées ces derniers temps par les équipes de riposte dans certaines localités de la province du sud-Kivu, notamment à Kamituga.
Au cours de cet échange, qui a duré une heure et demie, plusieurs points ont été soulevés. Par exemple, la question de sensibilisation de certaines couches de la communauté telle que dans les églises ou des motards, très « remontés » contre tout ce qui a trait à Monkeypox et pour qui cette « maladie n’existe pas et pensent à une invention des Blancs pour se faire de l’argent ».
Il était aussi l’occasion pour les professionnels de santé de rappeler aux journalistes certaines notions sur Monkeypox et quelques concepts en épidémiologie. Ce, pour leur permettre non seulement d’informer la population, mais aussi de s’approprier la lutte contre cette maladie, en donnant un message clair et concis pour mettre les communautés à l’abri de ce virus.
« D’autres moyens de prévention, consistent notamment à laver des mains, éviter les contacts non protégés avec le malade, ou leurs effets ; ne pas consommer un gibier mort sans cause, faire preuve de prudence face à un convalescent de cette maladie », ont indiqué les professionnels de santé.
Les signes de la maladie sont variés tels une éruption cutanée ou des lésions des muqueuses qui peuvent durer de 2 à 4 semaines, accompagnées de fièvre, de maux de tête, de douleurs musculaires, de maux de dos, d’un manque d’énergie et d’un gonflement des ganglions lymphatiques.
Au vu de ces signes, il est conseillé d’amener le malade dans un centre de santé pour une bonne prise en charge médicale. Au terme de cet échangeant de renforcement des capacités des journalistes, un plan média devra être élaboré.
Rédaction