La ville de Beni, située dans le Nord-Kivu, à l’est de la République Démocratique du Congo, est confrontée depuis plusieurs années à l’activisme de l’ADF, un groupe terroriste affilié à l’État islamique.

La commune de Mulekera, l’une des quatre que compte cette ville, a récemment connu des temps sombres marqués par des massacres de civils. Au cours de ces semaines tragiques, des dizaines de civils ont perdu la vie lors d’attaques attribuées aux combattants de l’ADF, et d’autres civils sont toujours portés disparus, ayant été pris en otage par ces assaillants, selon les sources locales.

Les groupes de pression et mouvements citoyens de Beni élèvent le ton face à cette situation qui coûte des vies humaines et ont décrété deux journées sans activités pour ce mardi 16 et mercredi 17 avril. Ces mouvements condamnent la persistance de l’insécurité tout en exprimant leur soutien aux familles des personnes innocemment tuées par les assaillants.

L’assurance de l’armée

Lors d’une déclaration faite lundi 15 avril 2024, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont affirmé leur détermination à mettre fin à l’insécurité après une série de tueries de civils la semaine dernière dans plusieurs quartiers de la commune de Mulekera à Beni.

Le capitaine Antony Mwalushayi a souligné que l’ennemi profite de la forêt entourant la ville pour attaquer les civils. Le porte-parole des opérations SOKALA1 estime qu’à ce stade, l’heure n’est plus à la division mais à l’unité pour vaincre l’ennemi qui endeuille la population depuis plusieurs années.

C’est pourquoi le capitaine Antony Mwalushayi a appelé chacun à jouer son rôle pour le retour de la paix dans la zone. L’officier militaire insiste sur la nécessité de bien canaliser les alertes pour contrer les menaces des terroristes.

SamK.

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