Chaque année dans le monde, des phénomènes naturels tels que les éboulements, les inondations, etc. provoquent des catastrophes causant des dommages considérables à la vie humaine et aux biens. Il y a un large consensus sur l’importance de sensibiliser et de préparer le public à ces risques par le biais d’une communication efficace. L’objectif de la sensibilisation menée par le Réseau Espace Climat le 21 mai 2024 à Bagira est d’atteindre un maximum de personnes et de les informer et les aider à prendre des décisions éclairées.

Il s’agit d’expliquer aux individus comment comprendre les alertes, trouver des zones de construction sûres et sécuriser leur famille.

Dans un mémo du coordinateur de l’Espace Climat, Espoir BALANGIZA explique que, à l’échelle mondiale, la quête de paix, de sécurité et de stabilité climatique est devenue une priorité incontournable. La sous-région francophone est confrontée à des défis et des crises multiformes qui affectent négativement les populations, notamment les femmes, les jeunes et les enfants.

Les défis liés à la paix et à la sécurité sont exacerbés par les conflits armés, le terrorisme, les flux migratoires et les inégalités socio-économiques. Parallèlement, le changement climatique aggrave les menaces pesant sur la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau potable et la stabilité environnementale. Ces défis sont interconnectés et ont des répercussions directes sur la prospérité économique, la santé publique et la cohésion sociale à l’échelle mondiale.Pour relever ces défis, une action concertée et multidimensionnelle est nécessaire, engageant les gouvernements, les organisations internationales, le secteur privé, la société civile et les citoyens à tous les niveaux.

La promotion de la paix et de la sécurité passe par la médiation des conflits, le renforcement des institutions démocratiques, la promotion des droits de l’homme et la lutte contre l’extrémisme violent. En ce qui concerne le climat, des mesures d’atténuation et d’adaptation sont nécessaires, notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la transition vers des énergies propres, l’investissement dans des infrastructures résilientes et le respect des conventions de paix, de sécurité et des accords de Paris.Le Requiem Écologique des victimes des guerres, des catastrophes naturelles, des typhons et des canicules est le fruit d’une étude approfondie visant à comprendre comment exploiter et mettre à l’échelle des solutions innovantes pour consolider la paix, la sécurité et le climat, dirigées par les jeunes Africains.

Il vise à unir la jeunesse francophone face aux crises qui sévissent dans la région et à trouver des solutions multilatérales pour un avenir meilleur, renforçant ainsi la gouvernance.Le Réseau Espace Climat, dont la mission principale est la protection de l’environnement, la lutte contre le changement climatique, la promotion de la paix, la résolution pacifique des conflits, la promotion de l’émancipation des femmes, des jeunes et des enfants, vise à renforcer leur participation dans les processus de construction de la paix, les stratégies de développement socio-économique et la réduction de la pauvreté dans la région des Grands Lacs.

Espoir BALANGIZA coordonnateur espace climat invite les habitants de Bagira au respect des règles urbanistiques. Il les appelle aussi à éviter les constructions anarchiques qui ne cessent de se reproduire à chaque tombée de la pluie. Il a lancé cet appel au cours d’une interview exclusive accordée à ruzizilaplume.com

A l’en croire, la solution à l’heure actuelle est de quitter ces sites impropres à la construction et déplacer dans un autre endroit sans ultimatum des familles qui sont en danger car selon lui la vie humaine est sacrée et mérite une protection.

Rappelons que les habitants du Sud-Kivu en général et ceux de Bukavu en particulier sont appelés à planter au moins un arbre chacun.

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