Le Directeur régional du Sud-Kivu, Ignace Ilunga Kabulo, a visité ce samedi 7 septembre 2024 les usines de captage et de traitement d’eau potable de Nguba afin de se rendre compte du rendement et des problèmes liés à leur fonctionnement. L’accessibilité à l’eau potable est l’une des préoccupations majeures dans la ville de Bukavu, qui n’arrête pas de recevoir de nouveaux habitants.
Le Directeur régional, Ignace Ilunga Kabulo, était accompagné lors de cette visite par Salumu Franck, chef de division technique. La station de Nguba passe de 150 mètres cubes d’eau à 366 mètres cubes d’eau par heure, grâce à la nouvelle machine installée pour desservir la majeure partie du quartier.
« La ville de Bukavu connaissait un déficit généralisé d’eau potable. Cela a permis à la REGIDESO non seulement d’augmenter la capacité de production d’eau potable, passant d’une capacité de 150 mètres cubes par heure à 500 mètres cubes par heure, mais aussi de rétablir la desserte en eau potable dans plus de cinq avenues de la zone d’influence de l’usine de Nguba. C’est avec fierté que nous exhibons les résultats des travaux d’alimentation en eau potable dans la ville de Bukavu, travaux financés par la REGIDESO », explique Nyalukemba, Ignace Ilunga Kabulo, directeur régional.
Selon lui, les ouvrages sont gigantesques et modernisés. Ils peuvent se résumer en deux points majeurs : la récupération de la capacité de production d’eau potable et l’amélioration de la qualité de l’eau. « L’usine de Nguba peut désormais donner le maximum de sa capacité avec une eau de qualité. Avec ses anciennes machines également réhabilitées, elle a une capacité nominale de 150 mètres cubes par heure », a-t-il assuré.
Loin des cliquetis des machines d’usine et des senteurs de chlore et d’autres produits chimiques utilisés pour la purification de l’eau, les populations bénéficiaires du projet REGIDESO vont déjà constater une amélioration certaine dans la desserte en eau à domicile.
La pression va devenir plus forte au robinet et l’eau sera permanente alors qu’auparavant, il fallait se réveiller en pleine nuit, aux petites heures du matin, pour espérer s’approvisionner en eau. Encore que ce n’était pas évident tous les jours.
Alain Kanyombo