À MITI dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu, les survivant(e)s des violences sexuelles liées aux conflits sensibilisé(e)s sur le FONAREV et la Déclaration de Kinshasa sur la réparation et l’accès des survivant(e)s à la justice.

Dans le but de préparer les survivant(e)s aux réparations qui incluent des poursuites judiciaires contre les auteurs des violences sexuelles ainsi que des réparations matérielles qui peuvent être individuelles et/ou collectives, le Mouvement national des survivant(e)s des violences sexuelles liées aux conflits a organisé un atelier en date du 28 septembre 2024 à Miti dans le territoire de Kabare.

Cet atelier a réuni 25 survivants parmi lesquels 2 hommes qui ont bénéficié des connaissances sur le FONAREV (Fonds national de réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité), ainsi que sur la réparation et l’accès à la justice.

Il a été montré aux participant(e)s que l’accès à la justice passe par la mise en place des mécanismes de justice transitionnelle en RDC, et que les réparations individuelles et/ou collectives doivent normalement découler des décisions de justice rendues à l’issue des poursuites pénales contre les bourreaux (violeurs).

Il a été indiqué aux survivant(e)s que le FONAREV, étant un établissement public à caractère administratif, est doté du mandat officiel de réparation des survivant(e)s à travers la République. La coordinatrice du Mouvement national des survivant(e)s des violences sexuelles liées aux conflits en RDC, Madame Aline Mwamini Kanega, s’est dite satisfaite de l’intérêt que les survivant(e)s apportent à cette activité tout en déplorant le fait que les survivant(e)s continuent à réclamer la paix et la justice.

« C’est intéressant de notre part de voir que ces hommes et femmes ici présents comprennent l’importance de la déclaration de Kinshasa ainsi que du FONAREV dans le processus de leur réparation. Nous déplorons aussi le fait qu’aujourd’hui les femmes et filles survivantes ont réclamé non seulement leur réparation mais aussi la paix et la justice pour elles-mêmes et d’autres survivantes à travers le pays », a indiqué Madame Aline Mwamini Kanega.

Cet atelier a été réalisé dans le cadre du projet de plaidoyer et sensibilisation des survivant(e)s sur le FONAREV et sur la déclaration de Kinshasa relative aux droits des survivantes de violences sexuelles liées aux conflits et la co-création des réparations, un projet appuyé par le Fonds Mondial des Survivantes sur une durée de six mois.

Rédaction

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