L’Atelier régional de restitution des résultats des projets PICAGL (projet intégré de croissance agricole dans le grands lacs) et PRDAIGL(Projet régional de développement agricole intégré dans les Grands Lacs) réalisés en RD Congo (dans les provinces du Sud-Kivu et du Tanganyika) et au Burundi grâce au financement de la Banque Mondiale ont tiré les rideaux ce 26 novembre à Bujumbura.

Organisées par l’IITA, les assises y afférentes se sont focalisées, entre autres, sur les aspects relatifs à l’impact des activités menées au cours des cinq dernières années, incluant plus particulièrement les bonnes pratiques agricoles (BPA) en vue de booster le secteur agricole, au travers de ses diverses chaînes de valeur stratégiques telles que retenues par le Projet dans les deux pays (Riz, Manioc, Lait, etc.) le tout dans l’optique de l’Intégration régionale qui constituait en soi une Composante majeure.

Au-delà de la Composante Manioc dont les résultats se sont avérés plus que satisfaisants, PICAGEL et le PRDAIGL ont mis l’accent sur d’autres denrées telles que le riz et le lait (plus intégrées dans la Composante Intégration régionale. Entre autres visées, la Composante Manioc s’est attachée à amener des solutions qui ont permis d’augmenter la production et la transformation des racines de manioc en apportant aussi bien des technologies et méthodes culturales innovantes.

S’agissant de l’entreprenariat des jeunes au travers de l’agribusiness, l’IITA a fait, chiffres à l’appui, état de plus de 1.520 jeunes qui ont été formés en différentes thématiques relatives aux diverses chaînes de valeur, au moins 415 d’entre eux ayant bénéficié de subventions par le projet pour le démarrage de leurs activités dans le cadre d’appui à l’engagement de la jeunesse dans l’entrepreneuriat agricole, aussi le renforcement des capacités de services étatique, l’octroi des bourses des 5 étudiants masters au kenya et 5 doctorants en Belgique

Des échanges d’expériences, pratiques et technologies entres Experts des deux pays, ressortent une détermination des intéressés de définir également de stratégies plus approfondies pour pérenniser et mettre à l’échelle les résultats obtenus tout au long de l’exercice du projet dans les zones implémentées.

« Nous avons franchi toutes les étapes prévues dans le cadre du Projet, au mieux des circonstances et en dépit des divers défis rencontrés, et sommes satisfaits des nombreux résultats obtenus. Nous remercions la Banque mondiale pour le financement consenti à cet effet, » a déclaré M. Jean-Paul Balolesi, Coordonnateur a.i. du PICAGL-Tanganyika.

Même son de cloche de la part du représentant du ministre burundais de l’agriculture qui, réitérant ses remerciements au nom de toute la communauté burundaise, n’a pas manqué d’exprimer le souhait de voir se poursuivre le travail dans une franche collaboration qui a caractérisé les agents du Projet des deux pays. « Nous soutenons l’idée de la mise sur pied de cette plateforme projetée qui permettra de pérenniser les résultats de nos deux projets régionaux, à savoir PICAGL et PRDAIGL, » conclut-il.

Tout en abondant dans le sens des représentants étatiques présents aux assises, les divers participants s’attendent à ce que les efforts et initiatives amorcés se poursuivent pour tirer le meilleur parti des acquis dudit projet, ce qui permettra d’améliorer les conditions de vie des communautés locales, grâce aux diverses chaînes de valeur liées à l’activité agro-pastorale.

Pour sa part, SE le Ministre provincial de l’agriculture, M. Didier Kabi, ce financement octroyé prouve la détermination de la Banque mondiale à contribuer à l’éradication de la famine sous toutes ses formes dans les milieux ciblés, accompagnant ainsi la vision du Chef de l’Etat RD Congolais qui prône « la revanche du sol sur le sous-sol » dans son pays,
Plusieurs organisations nationales, régionales et internationale œuvrant dans le domaine agricole et de la recherche ont pris part à ces travaux.

Rédaction

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