Oui aux réformes de la Constitution ! La population présente lors de la conférence-débat organisée par l’Honorable Dr Patrick SALUMU a exprimé son soutien aux réformes institutionnelles.

Dans sa circonscription électorale, l’Honorable député national Patrick SALUMU a expliqué à la population du Sud-Kivu, en particulier à Bukavu, l’importance, la nécessité et l’urgence de dire tous OUI aux réformes de la Constitution, telles qu’initiées par le président de la République, autorité morale de l’UDPS Tshisekedi.

Devant une myriade de personnes avides de suivre le débat et l’exposé de leur élu, Patrick SALUMU, la conférence s’est tenue dans la grande salle du collège Alfajiri.

La thématique abordée, « L’impact des réformes institutionnelles imminentes sur l’avenir de la RDC : le défi du changement ou de la révision de la Constitution », a pris forme avec la présentation du parcours de l’Honorable député national, depuis son éducation de base jusqu’à son parcours professionnel et politique, en passant par ses études secondaires et universitaires.

« Je vous remercie pour cette agréable surprise, ô combien louable, que vous m’avez réservée le 20 janvier 2023 », a déclaré l’Honorable Dr Patrick SALUMU en introduction.

Son intervention, structurée en deux volets, a d’abord présenté un aperçu du travail accompli en tant qu’envoyé de la population de Bukavu à l’Assemblée nationale, puis a exposé les raisons qui militent en faveur des réformes institutionnelles imminentes en RDC.

L’Honorable Dr Patrick SALUMU a également évoqué le rapport initié et déposé le 25 septembre 2024 au Parlement, portant sur des questions orales avec débat à la directrice de la Banque Centrale du Congo (BCC).

Au-delà de cela, plusieurs thèmes ont été abordés et débattus lors de cette conférence, notamment :• Les groupements au sein des chefferies doivent jouer un rôle majeur dans la création de richesses. • Concernant la gestion quotidienne de l’État, la tuyauterie doit être simplifiée pour faciliter le bon fonctionnement des institutions. • Alléger les institutions de la République afin de réduire les dépenses : pourquoi ne pas envisager un parlement avec moins de 500 députés ? • Pourquoi ne pas réduire les charges publiques liées aux institutions ? Pourquoi ne pas adopter le scrutin proportionnel pour les élections ? • Forme de l’État : il est difficile de définir notre position par rapport à la Constitution actuelle. Le Professeur Isidore Ndaywel propose de regrouper ou redimensionner l’État selon les régions linguistiques, ce qui pourrait conduire vers le fédéralisme.

Des dirigeants régionaux forts pourraient atténuer les tensions tribales. • Les Assemblées provinciales : elles sont souvent perçues comme des caisses de résonance du tribalisme, où le poids tribal est fort. • La création de nouveaux centres d’impulsion du développement est une réponse à la surpopulation des villes et à l’enclavement rural. Concernant la province d’Elila, il s’agit de créer un centre d’impulsion du développement pour répondre à divers enjeux. Il n’est pas nécessaire de forcer une porte déjà ouverte.

En ce qui concerne la nationalité, l’exemple du sport illustre comment les équipes sportives peuvent rassembler. Par exemple, parmi nos LÉOPARDS de la RDC, seul Inonga a la nationalité congolaise, tandis que les autres sont binationaux, mais ils demeurent une source de fierté nationale. L’inventaire de la clé automatique automobile est également d’origine congolaise, bien qu’il ait une autre nationalité.

Les exemples sont nombreux. • Pourquoi ne pas réfléchir à une loi sur la nationalité congolaise, en excluant par exemple les pays limitrophes avec lesquels nous avons toujours des tensions ?

Face à ces sujets, la population présente lors de la conférence-débat a affirmé son soutien aux réformes institutionnelles. Lors de la phase de questions-réponses, de nombreuses interrogations ont été posées à l’orateur du jour, l’Honorable Dr Patrick SALUMU, qui a su apporter des réponses claires et concises, satisfaisant ainsi la curiosité des participants dans la grande salle du collège Alfajiri.

Alain kanyombo

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