Kinshasa sous le choc : L’Honorable Martin Kabwelulu et son épouse enlevés en pleine nuit

La capitale congolaise est en émoi suite à l’annonce faite par le Front Commun pour le Congo (FCC) concernant l’enlèvement de l’Honorable Martin Kabwelulu, éminent membre de son Bureau Politique, ancien Ministre des Mines et Député National honoraire, ainsi que de son épouse. L’incident, qualifié de « traumatisant » par le FCC, s’est déroulé dans la nuit du 21 au 22 mai 2025 à leur domicile de Kinshasa.

Selon le communiqué officiel du FCC, une quarantaine d’hommes armés non identifiés auraient fait irruption au domicile du couple aux alentours de 3h du matin. Après avoir neutralisé les lieux, ils auraient emmené de force Monsieur et Madame Kabwelulu vers une destination inconnue. Les téléphones des victimes sont injoignables depuis l’enlèvement, ajoutant à l’inquiétude grandissante de leurs proches et de la classe politique.

Le Front Commun pour le Congo a fermement dénoncé cet acte, le qualifiant de « terrorisme d’État » et de « persécution » visant ses membres et d’autres opposants. Le parti souligne que cet enlèvement s’inscrit dans un climat de répression croissante contre toute voix dissidente dans le pays.

« Nous dénonçons avec la plus grande fermeté cet acte ignoble qui vise à museler l’opposition et à instaurer un climat de terreur », a déclaré Raymond Tshibanda N’Tungamulongo, Président de la Cellule de Crise du FCC, dont la signature figure sur le communiqué. Il a également insisté sur la vulnérabilité du couple, étant tous deux des personnes du « troisième âge », et a appelé à ce que leur intégrité physique et leur santé soient respectées.

Le FCC exige la libération immédiate et inconditionnelle de l’Honorable Martin Kabwelulu et de son épouse. Le parti a également affirmé que les responsables de cet acte « tiendront le pouvoir en place responsable des éventuelles conséquences que le traitement, pour le moins traumatisant, réservé à ces deux personnes pourra avoir sur leur intégrité physique ou leur santé. »

Cet enlèvement intervient dans un contexte politique tendu en République Démocratique du Congo, où les voix de l’opposition se plaignent régulièrement de pressions et d’intimidations. La communauté internationale est appelée à suivre de près cette affaire et à s’assurer du respect des droits de l’homme en RDC.