RDC : La levée d’immunité de Joseph Kabila, un « instrument de scandale » Elysée Munembwe

Un récent tweet émanant du compte d’Elysée Munembwe, relayé sur les réseaux sociaux, a jeté un pavé dans la mare politique congolaise, qualifiant la décision de lever les immunités du sénateur à vie Joseph Kabila de « violation flagrante de la Constitution et de la loi sur le statut des anciens présidents élus ». Ce post virulent dénonce une manœuvre politique aux relents de persécution, et met en lumière les tensions persistantes autour du rôle du Sénat dans la RDC post-mandat.

Le tweet, qui circule largement, affirme que le Sénat, plutôt que de modifier la loi par voie législative, a choisi de « violer carrément » le texte fondamental, transformant ainsi l’institution en un « instrument de scandale ».

Pour Elysée Munembwe, l’immunité n’est pas un privilège, mais un « instrument de stabilité destiné à éviter que la République ne devienne le théâtre de règlements de comptes post-mandat ».

La levée des immunités de Joseph Kabila, ancien chef d’État, est un sujet délicat qui a déjà suscité de vifs débats dans le pays. Les partisans de cette mesure arguent de la nécessité de voir l’ancien président répondre de certaines accusations, tandis que ses défenseurs y voient une instrumentalisation de la justice à des fins politiques.Le tweet d’Elysée Munembwe. va plus loin en dénonçant un « signal dangereux à toute la Nation », suggérant que « plus personne n’est à l’abri des abus quand l’arbitraire devient la règle ». Le post conclut par un appel ferme au « rétablissement de la légalité et des immunités du sénateur à vie Joseph Kabila », marquant une position claire et sans équivoque contre la décision sénatoriale.

Cette déclaration intervient dans un contexte politique tendu en RDC, où les institutions peinent parfois à trouver un équilibre entre l’application de la loi et la préservation de la stabilité. La controverse autour des immunités de Joseph Kabila est un baromètre des défis auxquels le pays est confronté dans sa quête d’une gouvernance démocratique et transparente.