Après l’annonce de la réélection d’Ali Bongo, ce mercredi matin, des militaires ont déclaré mettre « fin au régime en place ». Des coups de feu ont été entendus à Libreville, la capitale.

Un groupe d’officiers supérieurs de l’armée gabonaise a annoncé mercredi à la télévision avoir pris le pouvoir en raison du manque de crédibilité des récentes élections générales, peu après l’annonce de la victoire d’Ali Bongo à l’élection présidentielle.

Les officiers ont dit représenter toutes les forces de sécurité et de défense du Gabon. Ils ont également indiqué que les frontières avaient été fermées jusqu’à nouvel ordre et que les institutions d’Etat avaient été dissoutes.

Des coups de feu ont été entendus aux premières heures de mercredi à Libreville, la capitale du Gabon, selon un journaliste de Reuters.

Un peu plus tôt, le président du Centre gabonais des élections (CGE) a annoncé qu’Ali Bongo avait remporté un troisième mandat lors de l’élection présidentielle avec 64,27% des voix.

Le gouvernement gabonais n’était pas immédiatement joignable pour un commentaire.

Ali Bongo a déjà rempli deux mandats à la présidence du pays producteur de pétrole depuis qu’il a succédé à son père Omar Bongo, décédé en 2009 après avoir régné depuis 1967.

France2/ruzizilaplume

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