Il faut savoir tenir ses promesses dit-on. Cela fait pratiquement plus d’un mois que le relancement des travaux de réhabilitation de la RN5 a été de nouveau lancé par le ministre national des infrastructures et travaux publics Alexis GISARO.

Depuis lors, aucun signe n’est visible pour un quelconque début des travaux. Selon la nouvelle dynamique de la société civile sud-kivu, une inquiétude et déception commencent à s’accroître contre les autorités compétentes.

Ce regret s’est accentué du fait que c’est depuis 2011 que les hauts cadres du pays ont eu à lancer les travaux de réhabilitation de cette route d’intérêt national, mais jusqu’à présent rien de concret n’a été fait.

A en croire Alain MUTIKI, rapporteur et secrétaire de cette structure, le délabrement très avancé de cette route constitue l’une des causes majeures du sous développement de la province du sud-kivu mais aussi un manque à gagner pour le trésor public.

Une humiliation que que subissent les usagers qui passent par le Rwanda avant d’arriver à leurs destinations fait honte à un pays comme la RDC.

Cet état chaotique de cette route occasionnerait des accidents de circulation pour ceux qui traversent les escarpements de NGOMU, aux conséquences incalculables.

La NDSCI se joint aux larmes des usagers en demandant la réhabilitation de cette route sans conditions et dans l’urgence

« Nous disons non aux promesses fallacieuses, promesse propagandiste électorale que c’est depuis 2011 qu’on a eu à lancer les travaux de réhabilitation de la RN5 mais jusque là, rien ne fait, cette humiliation de la part Du Rwanda vis à vis de la population congolaise qui passe par le Rwanda pour aller en république démocratique du Congo, ce que nous sommes entrain de déplorer parce que, au regard des enjeux politiques, cette population est humiliée en passant par le Rwanda et donc ici, nous sommes entrain de dire aux autorités de pouvoir commencer la réhabilitation de la route nationale Nº5 sans aucune condition puisque tout ce que nous payons comme impôt comme taxe devrait revenir à travers la réhabilitation des infrastructures socioéconomiques de base notamment les routes et surtout que le délabrement très avancé de cette route constitue un frein au développement et une misère sans précédent vis à vis de cette même population» a dit Alain MUTIKI

De rappeler que le lancement des travaux de réhabilitation de cette route a intervenu le 22 juillet dernier.

Elie Bulambo

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