Le Commissaire général chargé de l’environnement, Hydrocarbures et développement durable Notien Kazunguzibwa Mutomoyi accompagné par le point focal du projet au ministère de transports maître Hemedi SODA DIDO, a visité les quartier panzi et buhozi, victimes des inondations de la rivière Ruzizi.
L’objectif principal était de constater l’ampleur de la situation et ainsi prendre les mesures les plus urgentes pour minimiser l’impact négatif causé par cette catastrophe. Les habitants de Buhozi et panzi, riverains de la rivière Ruzizi indiquent qu’ils ont remarqués la montée des eaux une semaine au paravent et que le débordement a commencé le mardi 12 mars 2024 inondant ainsi les maisons d’habitation, les églises et les établissements scolaires.
Commissaire général chargé de l’environnement, Hydrocarbures et développement durable Notien Kazunguzibwa Mutomoyi, et le point focal du projet au ministre de transports maître Hemedi SODA DIDO, les a remercié de la manière dont ils ont gérés la situation.
Les efforts conjugués des chefs de quartier et la société civile, et des autres familles ont permis de trouver un lieu sécurisé pour les héberger. Il a remercié ces victimes de leur solidarité malgré la situation difficile qu’elles traversent et les invite de s’entraider d’avantages pour plus de cohésion sociale.
Pour remédier durablement à cette situation catastrophique, la solution doit émaner de tout en chacun en s’inscrivant dans la philosophie du gouvernement. Le constant est que ces zones inondées étaient jadis inhabitées. Elles ont été occupées de façon anarchique par des habitants.
Le cadre de base est donc appelé à dresser des listes de tous les locataires d’un côté et des propriétaires des maisons en zone inondée de l’autre côté. Les locataires sont appelés à chercher d’autres maisons de location dans les zones sécurisées et les propriétaires à accepter en âme et conscience la solution du gouvernement, même si ce serait de les délocaliser pour l’intérêt général.
La visite s’est alors poursuivi à l’endroit où la rivière Ruzizi été bouche par l’éboulement de terre. Les travaux de redresser la rivière vers son lit revêt une urgence sans précédent. Le lit de la rivière est actuellement occupé par des champs de patate douce, de maïs et d’autres cultures vivrières. Comme mesure urgente, la population et la délégation ont effectué quelques travaux d’urgence pour dégager le lit de la rivière.
La Rédaction