»Assumer notre indépendance, notre liberté, et participer activement dans la promotion du dialogue, de la compréhension et du développement parmi les nations du monde. » Tel a été le thème de la journée portes ouvertes organisée le vendredi 28 juin 2024 par l’Université Bilingue du Congo (UBC) dans le cadre de la célébration du 64e anniversaire de l’indépendance de la RDC célébrée ce 30 juin.

Cette activité s’est déroulée dans les enceintes de l’UBC situées à Nguba à Ville de Bukavu, Chef-lieu du Sud-Kivu. Selon les organisateurs, le thème de cette activité ne s’éloigne pas du contexte de l’indépendance politique parce que, comme l’entendait le héros national Patrice Emery LUMUMBA, le Congo est désormais indépendant de la Belgique. La Belgique restera un pays ami avec qui le Congo traitera d’égal à égal donc sans complexe. Traiter d’égal à égal donne lieu au dialogue entre deux nations ; deux gouvernements, deux peuples.

« Ce thème consacre bien le rôle du bilinguisme comme facteur au cœur du dialogue interculturel et pouvant faciliter le rapprochement des nations et de ce fait même la promotion de la paix, de la compréhension et du développement global. » Ont-ils ajouté en soulignant que l’indépendance ne signifie pas isolement mais plutôt la reconnaissance de sa souveraineté pour entrer responsablement dans le concert des Nations au plus grand bien du monde.

En y croyant, ce thème permet de circonscrire facilement le rôle d’une éducation bilingue dans la formation des citoyens mondiaux décomplexés par l’idéologie externalisée qu’incarne cette éducation bilingue.

Signalons qu’au cours des activités de cette journée portes ouvertes, l’Université Bilingue du Congo a profité de cette occasion pour faire comprendre à la communauté que l’UBC n’a pas failli à sa mission. Se confiant à notre média, le professeur Efrem NGOY BIRINGANIRE signale que l’UBC vit, qu’elle n’a pas failli à sa mission et qu’elle n’a pas menti sur ce qu’elle avait promis en avril dernier.  »Les étudiants sont en train d’apprendre soixante pour cent de leurs cours en anglais et quarante pour cent en français après une formation propédeutique en anglais organisée au début de l’année académique. » Déclare Efrem NGOY BIRINGANIRE.

Selon lui, il est nécessaire de comprendre qu’un nouveau paradigme de formation est possible. Ça ne vaut plus la peine d’envoyer les enfants étudier à l’étranger juste pour le premier cycle alors que l’Université Bilingue au Congo offre déjà une formation à l’échelle internationale. D’ici cinq années, il espère que l’UBC l’aura déjà fait comprendre à la population.

À cette même occasion, la Fondation Building Bridges Across Cultures (FBBC) a lancé les activités de formation en langue anglaise et en informatique pour les vacanciers.

Rédaction

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